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Côte d'Ivoire :
MIRAH: 2023, c’est prometteur !

Afin de ne pas naviguer à vue, le bon capitaine de bord se munit d’une boussole, règle son gouvernail, avant de rompre les amarres et prendre la mer. Il en est de même pour le bon manageur, le prévoyant chef d’équipe qui, pour s’assurer de rester focus sur les objectifs définis en amont, se soucie de mettre en adéquation ressources humaines et ressources matérielles, environnement juridico-légal et pratique de son activité afin de garantir le succès de son action en aval. Ces dispositions, vous conviendrez avec moi, sont fondamentales et basiques.

Au Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), on l’a bien compris. A voir la batterie de textes réformateurs adoptés, ainsi que les actions structurantes menées (voir notre dossier sur les actions et réformes en 2022), on se rend bien compte que le ministre Sidi Tiémoko Touré et ses équipes sont résolument investis dans la durée, projetés dans le futur afin de réduire drastiquement les importations ivoiriennes de protéines animales et halieutiques, avec comme ‘’horizon d’attente’’, l’atteinte de l’autosuffisance en ces produits et matières.

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Certes, chemin faisant, des textes réformateurs de recadrage pourraient intervenir. Mais, des observateurs avertis sont unanimes : le socle sur lequel le ministre ivoirien et ses collaborateurs entendent fonctionner est solide, avec comme outil principal, la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026) qui devrait apporter de la valeur ajoutée au secteur. Si l’on considère, pour le MIRAH, l’année 2022 comme celle des grandes réformes, cela pourrait présupposer que 2023 soit celle des actions structurées sur la base des acquis de l’année écoulée.

En effet, les acteurs du domaine des ressources animales et halieutiques- qui apprécient à leur juste valeur, les réformes en[1]gagées- entrevoient l’année qui s’ouvre avec espoir. Qu’ils soient éleveurs, pêcheurs ou aquaculteurs, tous estiment que du chemin a été parcouru et que la professionnalisation pour un développement durable de leurs secteurs d’activité respectifs est possible. L’accompagnement que compte leur apporter l’Etat ivoirien, en termes de renforcement des capacités, d’appuis techniques et financiers, est un gage de confiance entre l’administration et eux. Ils entendent donc saisir la perche tendue par le MIRAH, une assurance pour rendre florissantes leurs affaires et améliorer sensiblement leurs conditions de vie. 2023, année prometteuse, c’est aussi eu égard à l’implémentation et à l’opérationnalisation de la PONADEPA.

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Des actions qui sont destinées, d’une part, à l’autonomisation de la femme, et d’autre part, à la création d’emplois pour la jeunesse. Sur cet aspect de son action ministérielle, Sidi Touré n’a jamais fait de mystère. Alors que le Plan national de développement (PND) 2021-2025 ambitionne de générer 8 millions d’emplois supplémentaires, il veut mettre tout en œuvre pour que son Ministère prenne une part conséquente dans ce vaste projet structurant. 2023, c’est prometteur grâce aussi à la volonté du ministre Sidi Touré de faire du couple ‘’recherche et développement’’ l’un des leviers de sa gouvernance. Une telle vision est destinée à accroitre la productivité, à rendre disponibles sur place certains intrants tels que les aliments de bétail et donc à minimiser les dépenses et à créer de la valeur ajoutée. C’est bien l’une des promesses de l’année que nous venons d’aborder.

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Evidemment, pour que toutes ces promesses soient tenues, il faut l’implication de toutes les entités concernées. Il est impérieux que chacune, en ce qui la concerne, joue sa partition en se mettant résolument au travail. Certes, le ministre Sidi Tiémoko Touré et ses équipes ont tracé les sillons. Reste mainte[1]nant à chacun des acteurs de les emprunter en gardant à l’esprit que, de ses efforts, jaillira l’efficience qui conduira au succès. Oui, en 2023, les perspectives sont prometteuses au MIRAH. Mais il est indéniable que c’est ensemble, en conjuguant savoir-faire et savoir-être, que tous les défis seront relevés.

Par Charles Lambert TRABI

 

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