ÉLEVAGE AU BURKINA : UN FINANCEMENT POUR SOUTENIR LES ACTEURS

Le ministère des Ressources animales et halieutiques a signé un accord de financement avec la FAO. Cet accord devrait permettre aux éleveurs burkinabè de remonter la pente après l’impact négatif du Covid-19 dans ce secteur.

 La pandémie à coronavirus a affecté négativement l’essor économique de plusieurs secteurs d’activités au Burkina Faso. Parmi les secteurs les plus éprouvés, figure l’élevage. Conscient des difficultés occasionnées par la crise sanitaire, le gouvernement burkinabè a décidé d’accompagner ces acteurs. Leur ministère de tutelle, à savoir celui des ressources animales et halieutiques, a mobilisé des fonds dans l’optique de leur apporter du soutien. Pour ce faire, le dit ministère a reçu un financement de la Banque mondiale.

À travers sa composante d’intervention d’urgence, la Banque mondiale a mobilisé des ressources financières pour le pays. Afin de valider les termes de l’accord, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a apporté un accompagnement technique pour sa mise en œuvre. La cérémonie de signature de l’accord de financement du projet intitulé UTF /BKF /066/BKF a eu lieu le 7 septembre 2021. Concrètement, 3 450 bénéficiaires, dont 42 % de femmes, pourront avoir un accompagnement financier. Ils pourront notamment acquérir des noyaux reproducteurs.

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Selon Modeste Yerbanga, ministre des ressources animales et halieutiques, cette signature représente une bouffée d’oxygène pour les éleveurs. Il a expliqué la procédure par laquelle les éleveurs ont été sélectionnés. « Un certain nombre d’acteurs avait été identifiés par mon service technique comme impactés par le Covid-19. Il y a eu un comité interministériel qui s’est réuni pour pouvoir définir des critères d’éligibilité à cet accompagnement. Nous avons également travaillé avec les interprofessions qui connaissent les producteurs et les acteurs avec lesquels ils travaillent afin d’identifier ceux qui seront bénéficiaires de ce soutien », a-t-il justifié.

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La FAO ayant entériné la signature de la convention, elle espère que les objectifs seront atteints. Pour Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina Faso, il s’agit de protéger les moyens d’existence des éleveurs affectés par le Covid-19, de soutenir l’économie nationale et d’améliorer la résilience des acteurs de l’élevage.

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En effet, PADEL-B est une constituante qui permet d’apporter un appui aux acteurs de l’élevage. Ce soutien à l’égard des éleveurs n’est pas le premier. En 2020, des éleveurs, pour cause de pandémie, avaient bénéficié de 5,5 milliards de francs CFA. Cette somme sortie du budget de l’État a été injectée dans l’achat d’aliments et à la vaccination gratuite des animaux.

Selon le ministère des Ressources animales et halieutiques, la contribution de l’élevage à l’économie nationale est de l’ordre de 18% du PIB. Au-delà du Covid-19, les attaques des groupes armés et le réchauffement climatique, constituent un frein à la croissance de ce secteur d’activité.

Source : le faso.net

 

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