Côte d’Ivoire :
les importations des produits animaux et halieutiques en hausse de 37% sur la période 2016-2020

Les importations en valeur des produits animaux et halieutiques ont connu une hausse de 37% sur la période 2016-2022, selon la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO),  a indiqué le Ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques Sidi Tiémoko Touré. Il s’exprimait à l’occasion  de la cérémonie d’ouverture de la première édition du sommet de l’élevage d’Abidjan ce jeudi 8 novembre.

A en croire Sidi Touré, cette importation qui est passée de 350,5 milliards FCFA en 2016 à 481,2 milliards FCFA en 2020,  est dûe à l’augmentation de la demande d’aliments d’origine animale.

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Il a  expliqué  que la volonté du Chef de l’Etat Alassane Ouattara est de développer  tous les domaines d’activités, porteurs de richesse et de croissance économique, au bénéfice des populations.

« La transformation structurelle de notre économie qu’il a initiée commande de mener une politique de diversification qui s’appuie sur nos potentialités. Le secteur des ressources animales et halieutiques est le champ d’activités pour une frange importante de la population. Son développement s’avère donc indispensable et c’est la raison d’être de ce Sommet de l’élevage qui va constituer désormais un évènement majeur dans le dispositif des rencontres internationales en Côte d’Ivoire », a déclaré M. Touré

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La création d’un Ministère dédié aux ressources animales et halieutiques, l’élaboration des politiques de développement parmi lesquelles figure la Politique Nationale de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA), adoptée par le Gouvernement en janvier 2022 est la parfaite illustration de cette volonté politique.

« Avec cette politique, le rêve, pour le secteur de l’élevage, des pêches et de l’aquaculture, est d’atteindre la souveraineté alimentaire en produits animaux et halieutiques. La mise en œuvre s’attachera à réaliser les investissements importants attendus pour un progrès significatif, à savoir : la réhabilitation des infrastructures ; la structuration des filières animales et halieutiques ; la veille sanitaire et la protection du cheptel contre les épizooties et les zoonoses ; et le renforcement de la gouvernance pour attirer et sécuriser les investissements privés », a déclaré  Sidi Touré.

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MYNA

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