SIDI TOURE : 100 JOURS POUR JETER LES BASES DE LA QUALITE ET DE L’AUTOSUFFISANCE

L’actuel Gouvernement ivoirien a été nommé le 6 avril 2021 par le président Alassane Ouattara. Quelques jours après la formation de l’équipe gouvernementale, les titulaires des différents cabinets ministériels prenaient fonction. C’est le cas de Sidi Tiémoko Touré, précédemment ministre de la communication et porte-parole du Gouvernement qui a reçu, le 9 mars 2021, des mains de son prédécesseur Moussa Dosso, les charges du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH). « Je suis résolument engagé à poursuivre sans relâche et avec tous, la collaboration avec nos partenaires techniques et financiers et le secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre des actions gouvernementales », avait déclaré, lors de la passation de charges, Sidi Touré qui a hérité, à l’occasion, de plusieurs dossiers brûlants.

Relativement à l’urgence des sujets, ce polytechnicien a très vite pris le taureau par les cornes. Au pas de course, le MIRAH a fait le tour des structures sous tutelle. Le nouveau ministre a visité, successivement, la Direction de l’aquaculture et des pêches (DAP), l’abattoir de Port-Bouët, la Direction des services vétérinaires, la Société ivoirienne d’abattage et de charcuterie (SIVAC) et la ferme expérimentale de l’Université Nangui Abrogoua.

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D’autres structures ont été visitées à l’intérieur du pays et Sidi Touré en a profité pour communiquer sa vision à toutes ses collaboratrices et à tous ses collaborateurs.  Des missions à l’international l’ont conduit en Belgique puis au Brésil. Après toutes ses rencontres fructueuses et constructives, sous la houlette de son premier responsable, le MIRAH a organisé, du 8 au 10 juillet 2021, l’atelier de validation de la politique de développement des ressources animales et halieutiques.

Ce séminaire a été le réceptacle de toutes les stratégies et des missions assignées au MIRAH et à ses partenaires techniques et financiers pour rendre la tutelle et les sociétés du secteur plus résilientes et surtout plus performantes. Les travaux ont permis aux experts et aux spécialistes d’accorder leurs points de vue et de peaufiner les méthodes à appliquer pour atteindre l’objectif de développement des ressources animales et halieutiques. Des actions synergiques ont été recommandées et le ministre, dans son mot de clôture du séminaire, a clairement exprimé cette vision. « Nous conviendrons tous que ce secteur demeure une réelle préoccupation et un domaine dans lequel une collaboration soutenue est absolument nécessaire, si nous voulons atteindre nos objectifs de développement », avait analysé Sidi Touré.

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Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PNDEPA) : c’est l’intitulé du document qui est sorti de ces 72 heures de réflexion. Une boussole plus que nécessaire pour le MIRAH pour dérouler son programme de travail sur les cinq années à venir. Partout où il est passé, Sidi Tiémoko Touré a fait montre de son engagement à dynamiser le secteur des ressources animales et halieutiques.

Il a fait la promotion des termes que sont « la qualité », « l’autosuffisance ». Ces mots sont même perçus comme le leitmotiv du membre du gouvernement qui a déjà pris ses marques dans ce ministère hautement transversal. Sidi Touré met en synergie la qualité et l’autosuffisance en ressources animales et halieutiques. Dans tous les corps de métiers liés à son domaine d’activité, le ministre prône des services qualitatifs pour préserver, en tout lieu et en tout temps, la santé des populations. Une quête permanente de qualité qui devrait inéluctablement déboucher sur l’autosuffisance en ressources animales et halieutiques, un challenge cher au ministre.

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Qualité et autosuffisance sont les maîtres-mots de la politique de développement du ministre Sidi Touré. Après cent jours de présence au MIRAH, en bon manager, le titulaire du département ministériel met en place son équipe et crée l’environnement ainsi que le cadre juridique favorables à l’atteinte de ses objectifs quinquennaux. Reste actuellement une seule étape à franchir : la validation, par le gouvernement, du PNDEPA. Dès que cela sera fait – et c’est pratiquement un acquis – la machine sera lancée pour effectuer un bon qualitatif, avec en ligne de mire l’autosuffisance en produits animaliers et halieutiques.

Par Charles Lambert TRA-BI

 

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