Le Ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a invité les Ivoiriens à se partager la somme de 400 milliards de FCFA en investissant dans l’élevage, lors d’un échange avec les journalistes à la Maison de la Presse au Plateau, jeudi 19 mai 2022.
Invité du ”Petit-déjeuner” de l’Union national des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), le Ministre a précisé qu’il est avantageux que cette somme investie chaque année par l’Etat dans l’importation des ressources animales et halieutiques reviennent aux Ivoiriens qui représentent le secteur privé.
« Le secteur privé c’est vous, c’est moi, c’est tous les différents individus. Etant le réservoir d’emplois qui existe pour les Ivoiriens pour se partager la cagnotte de 400 milliards de FCFA que l’Etat investi pour importer le poisson congélé, du bétail venant du Burkina Faso, du Mali. Autant d’argent et autant d’emplois », a-t-il expliqué.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de Développement de l’Elevage de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA) qui est estimée à 1049 milliards de fcfa, et qui prévoit la création de 700 000 mille emplois directs, la part du secteur privé est de 60%, selon M. Touré, qui a exhorté les populations à s’orienter vers le secteur des ressources animales et halieutiques.
« Ce programme ambitieux d’un coût de 1049 milliards de FCFA le secteur de la production animal, celui du développement des ressources halieutiques, sans oublier la santé vétérinaire ; la gestion durable des pêches. Ce sont tous les différents axes des ressources animales et halieutiques que nous allons adresser à travers ce programme. 60% de la ressource reste à mobiliser auprès du secteur privé », a-t-il dit.
Pour le patron du MIRAH, l’avenir en matière d’investissement se fera dans le secteur des ressources animales et halieutiques puisque la Côte d’Ivoire a tous les atouts pour atteindre cet objectif.
« Le secteur des ressources animales et halieutiques constituera le prochain café-cacao de la Côte d’Ivoire. Il faut avoir du flair pour ne pas rater cette opportunité. Parce que les conditions sont réunis en Côte d’Ivoire pouvoir atteindre cet objectif ? Nous avons le climat, l’eau, la technologie. Nous avons aussi les compétences pour accompagner ces différents investissements au niveau local », a indiqué le ministre ivoirien.
MYNA
