Direction des services vétérinaires

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Côte d’Ivoire :
Plus de trois tonnes de charcuterie et 500 volailles saisies lors des opérations de contrôles sanitaires vétérinaires de fin d’année

Plus de trois tonnes de viande de porc et 500 volailles ont été saisies en trois jours, lors des opérations de renforcement du contrôle sanitaire pendant la période des fêtes de fin d’année, initiée depuis le 28 décembre 2023 par la Direction des services vétérinaires (DSV) du Ministère des ressources animales et halieutiques (MIRAH).

Cette annonce a été faite samedi 30 décembre 2023 par le Directeur des services vétérinaires, Dr Kalo Vessaly, lors de l’opération de démolition des sites clandestins de la commune de Bingerville. « Durant les fêtes de fin d’année, les populations ont le désir d’acheter de la denrée animale ou d’origine animale (poisson, volaille, produits laitiers, mouton ou encore de porc), parce qu’on mange beaucoup plus que d’habitude. Si ces denrées ne sont pas de bonne qualité, ils pourraient faire une intoxication alimentaire. Face à cette grande quantité, il faut donc renforcer le contrôle pour une nourriture saine », a soutenu le directeur.

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En effet, dans un communiqué, le MIRAH avait lancé cette opération de vigilance vétérinaire pour que tous les maillons de la chaîne animale, à savoir, les aires d’abattage, les postes d’entrée des frontières, les points de distribution, les unités de transformation (poissonnerie, salles de découpe, charcuteries, produits laitiers…), feraient l’objet de contrôle.

Aussi, la structure étatique a interdit la vente à la criée d’animaux vivants, exigeant aux commerçants, la vente dans des marchés autorisés (qui sont régulièrement désinfectées et décontaminés) où les consommateurs peuvent s’approvisionner.

« Pour exemple, la position d’une volaille ne doit se faire dans la position verticale (la tête en bas) parce que la volaille n’est pas la chauve-souris. Après toute une journée dans cette position, ça crée un problème de santé à l’animal, qui est ensuite bombardé de médicament et remis à la vente dès le lendemain par ces vendeurs ambulants. Ainsi, les consommateurs mangent des tonnes de produits chimiques », a expliqué Dr Kalo.

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Le DSV a affirmé que le MIRAH et toutes ses directions régionales sont à pied d’œuvre de façon concomitante sur toute l’étendue du territoire ivoirien.

« Nous faisons certes la répression, mais surtout, nous mettons l’accent sur la sensibilisation et des recommandations idoines dans les points qui respectent les normes pour que la qualité vétérinaire y soit. Nous attendons aussi la contribution des consommateurs, qui doivent adopter des comportements responsables lorsqu’ils constatent la saleté et les conditions de vente des commerçants », a-t-il souhaité.

Il a aussi invité les populations à être plus attentives dans leurs achats de denrées animales. « Lorsque vous voulez acheter de la viande de boucherie, vous devez à vue d’œil constater le cachet qui atteste que cette carcasse est salubre et a fait l’objet d’un contrôle sanitaire vétérinaire. N’achetez pas dans un endroit sale, ou chez un commerçant qui est installé près d’un caniveau et/ou de la grande poubelle du marché. Il y a les mouches, le carbone des voitures, le flot de poussière », a-t-il conseillé.

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Ces opérations des vigilances vétérinaires sont axées sur la lutte contre les abattages clandestins des animaux qui ne passent pas dans les abattoirs agréés où les vétérinaires font une inspection avant et après la mort de l’animal comme cela se fait à la Société ivoirienne de abattage de charcuterie (SIVAC), située en zone industrielle de Yopougon.

Dans le cas contraire, c’est des sanctions qui sont appliquées telles la destruction des sites clandestins, les saisies et/ou des peines allant jusqu’à six mois d’emprisonnement. Aussi, après contrôle de ces saisies, ces viandes sont remises à des orphelinats, prisons, etc.

Source : Autre presse

 

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